C’est un matin, aux aurores, après avoir été poussé à la réflexion par cette chose qui me rend créatif, que je me décide à empoigner mon Canon (60D) avec un 50mm (1.8) à la chasse à l’abstrait….
Comprendre que j’ai eu une idée qu’il fallait absolument concrétiser.
Je me balade donc dans la ville presque vide de tout habitant, et teste cette idée…
Le concept :
L’idée donc est de mettre en lumière ce que le trouble psychique fait au patient d’une certaine façon. Ceux-là peuvent ressentir des choses de l’intérieur qui ne se perçoivent pas à l’extérieur. Ca peut se traduire par un flou : flou réel (vision), flou psychique (pensée) ou bien neurologique (traitement de l’information par le cerveau.
Imaginez, à travers celle-ci, on croirait voir des fantômes.
Les images peuvent être perturbantes par leur nature sombre (noir et blanc) et le décalage que créée la longue exposition tracé par la persistance de la lumière sur le capteur de l’appareil photo.
L’aspect fantomatique de ma promenade ne fait que commencer.
Et plus je prends de cliché, plus je m’aperçois de l’effet (sans doute déjà connu) que personnellement je « viens de découvrir »
J’ADORE ! mais continuons encore un peu.
Maintenant c’est le sol qui n’a plus ses limites ! Imaginez l’angoisse que représente la dissociation de la réalité à cause de la maladie psychique : la perte de point de repère est sévère.
Je suis satisfait car cela correspond à la chose qui m’a poussée à sortir.
Conclusion :
C’est sur cette matinée m’a rapporté une bonne dizaine de clichés, sur le thème que j’avais choisi et que je vous ai expliqué : Perception du malade psychique face à son environnement extérieur, depuis son intérieur propre.
Je pense faire évoluer ces photos, j’en ferai sûrement un article.